Biographie

Je suis né le 26 octobre 1970 à Zābol en Sistan (au sud-est de l’Iran). J’ai passé mon enfance au sud du Khorasan (Birjand et Qaen) et mon adolescence à Mashhad. Quand j’avais 9 ans, la révolution de 1979 a eu lieu en Iran.

Etant donné que lors de la Révolution de 1979 j’avais 9 ans, la plupart des livres que je lisais (comme les histoires de Samad BEHRANGI et Mahmud HAKIMI), ainsi que mes lectures d’adolescent qui impliquaient des travaux de l’Italien Ignazio SILONE et des travaux du Dr.SHARIATI, un sociologue iranien, m’ont conduit vers un « idéalisme politique ». Mais notre génération avait la chance de vivre une époque émouvante et être souvent confrontée à une remise en cause de ses convictions.

Beaucoup de « bien » sont devenus « mal » et vice versa ! Et le nom des rues a été changé plusieurs fois !

Notre génération a été « témoin » de la guerre. Beaucoup de mes amis et camarades de classe ont été tués sur les champs de bataille, leurs funérailles m’ont impliqué dans le concept de la « mort » dès mon plus jeune âge.

En automne 1989, à la fin de la guerre de 8 ans, j’ai intégré l’école de Médecine de Zāhedān et je pratique la médecine depuis 1996. En plus de mes études de médecine, j’ai participé à des études culturelles, notamment en Histoire, religion, science politique et activités sociales tout au long de mes études de premier cycle, mon premier livre intitulé « L’énigme du temps », est publié en 1994, quand j’avais 19 ans, traite de la théorie de la relativité d’Einstein et de sa contribution à la compréhension des textes religieux.

C’est en lisant les travaux du psychiatre suisse, « Carl Gustave JUNG », que j’ai découvert l’univers de la psychiatrie. En automne 1997, j’ai commencé ma spécialité psychanalyse à l’université de médecine de Mashhad et en 2000, j’ai passé avec succès le Conseil de spécialité en psychanalyse et j’ai été nommé membre du comité scientifique de la faculté des sciences médicales de Mashhad.

Entrer dans le domaine de la psychiatrie a approfondi les défis que la « transition socio-politique » avait créés en moi. Le domaine de la psychiatrie et surtout de la psychanalyse (devenu mon domaine de prédilection), remet en question les concepts les plus fondamentaux de l’esprit humain. Rare seraient les personnes qui adhèrent à ce domaine sans que leur « système de croyance » reste inchangé.

Les lecteurs qui examinent mes œuvres s’interrogent sur la différence conceptuelle et littéraire de mes premières œuvres telles que « Salut pieux, Salut », « Mille et une nuit entre le rêve et l’éveil », « Un broc d’eau de mer » et mes nouveaux ouvrages comme « Une personnalité saine », « Vivons librement », « Des Paroles pour l’homme d’aujourd’hui ».

Dans mes travaux passés, j’ai été plus concerné par la définition individuelle de la santé mentale qui mettait l’accent sur « la spiritualité ». Or, dans ma nouvelle génération d’œuvres, je cherche à fournir une définition sociale de la santé mentale basée sur « la rationalité ».

Les changements sociaux de ces dernières années ainsi que mes propres expériences m’ont amené à conclure que notre société a plutôt besoin de jugement rationnel et d’éthique civique que de vision spirituelle incontestable et  de perspective soufie.

Dans les circonstances actuelles, la compréhension soufie de la religion, enracinée dans l’histoire du peuple iranien, nous est plutôt néfaste et coûteux qu’utile. Personnellement, j’ai une forte tendance affective aux vues mystiques, mais l’analyse des données m’a forcé à abandonner ma profonde nostalgie et à modifier le contenu et le discours de mes œuvres : « parfois le bon chemin est le chemin le plus difficile ».

 

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